L’église Saint-Jean-l’évangéliste

L’église remplace une église du 13e siècle. Guillaume Dugué de Bagnols, sur les conseils du Maître-maçon Bricart, décide de reconstruire l’église en la déplaçant au centre du cimetière afin qu’on puisse faire les processions tout autour. Le nouvel édifice, achevé en 1655, se présente comme un modeste sanctuaire rural. Son plan a la forme d’une croix latine à chevet arrondi. La porte s’ouvrant sous un petit porche, est surmontée d’un œil de bœuf et d’un clocher terminé par une flèche d’ardoise. La nef unique est éclairée par 4 fenêtres cintrées et le chœur en forme d’abside semi-circulaire par 2 fenêtres semblables. Des deux côtés du transept, se trouvent deux chapelles plus basses éclairées également par un œil de bœuf.En 1936, on remplace les vitraux, trop vétustes pour être restaurés ; l’abbé Vorage, curé de Boullay et des Molières, fait creuser une alcôve pour installer derrière l’autel un vitrail représentant Saint-Jean-Porte-Latine.A voir à l’intérieur, une chaire du 18e siècle restaurée au 19e, inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1991 ; l’autel et le tabernacle, du 17e s., en bois sculpté, une grille de table de communion et une autre qui ceinture les fonts baptismaux également du 17e siècle et deux statues de saint Jean et d’un évêque, peut-être saint Paulin de Nole.

La mairie

On trouve trace d’une école dès 1764, mais dans la première moitié du 19e siècle, les enfants allaient en classe au village de Choisel. Après 1850, le conseil municipal décide de louer une maison pour servir d’école. En 1870, la municipalité vote la construction d’une mairie-école. Ce bâtiment rectangulaire, de plan très simple, est en pierre enduite avec un soubassement en meulière taillée. L’entourage des fenêtres et de la porte sont en brique.L’édifice à un étage comprenait au rez-de-chaussée, une salle pour la mairie et une classe de 37 m2 pour l’école mixte  ; au 1er  étage, 4 pièces pour le logement de l’instituteur et une petite salle pour les archives de la mairies.Actuellement le bâtiment est réservé à la mairie.

La croix de la Commanderie

Cette croix du 19e siècle était placée sur le chemin dit de la Croix, un peu en retrait de son intersection avec la route de Chevreuse. Elle a été transférée sur la place du village au 20e siècle.Les quatre bras de cette simple croix de fer se terminent en fer de lance, rappelant un des instruments de la Passion. Des arcs de cercle en fer forgé relient ces bras près de leur intersection. La croix est plantée dans  un socle circulaire en pierre.On trouve une croix semblable au hameau de Montabé.

La fontaine Midorge, 18e siècle


Fontaine en forme de pain de sucre ; trois marches permettent d’accéder au bassin, en contrebas, où coule la source.L’origine du nom peut être associée soit à Antoine Midorge,  prieur de l’abbaye de Saint-Paul-des-Aulnayes, décédé en 1652, soit à Nicolas-François Demydorge, seigneur des Troux de 1752 à 1763, propriétaire d’une ferme à Montabé.Cette source alimentait les habitants de Montabé, et même ceux des Troux en période de sécheresse. Au 19e siècle, son eau était tenue comme ayant des vertus thérapeutiques.